ADEM : ASSOCIATION DES ELITES DE MAKAK ET DE BONDJOCK


C’est en 1971 que nait sous forme d’élite cette association. Selon Thomas MBONDO KANGA président actuel, en 1984 celle-ci devient ADEM et regroupe les arrondissements de Makak et Bondjock. Il s’agit alors comme objectif le développement de Makak. Pour ce faire, ADEM se donne de monter des projets à caractère social pour les deux localités.

Au vue de l’immensité des besoins et compte tenu des moyens, en 1994 il y a selon Thomas MBONDO KANGA changement d’orientation. Plutôt que de se lancer dans des projets à caractère social, ADEM opte pour le développement des membres de l’association convaincus que ceux-ci développés œuvreraient aisément dans le sens objectif et noble, à savoir le développement de de Makak et Bondjock.

Le projet CAFE qui est une sorte de mutuelle au sein d’ADEM a vu le jour, on y mobilise de l’argent et selon Thomas MBONDO KANGA près d’un milliard de francs auraient déjà été épargnés dans le cadre du club CAFE, épargne stipulée en terme de cotisation entre 100 000frs et 120 000frs à chaque séance.

ADEM, c’est la poursuite des grands projets, tel ADEM-VOYAGES, une agence de transport entre Makak et Yaoundé ; il s’agit d’un projet financé selon lui par une quinzaine de membres quoique n’ayant pas encore atteint la vitesse de croisière, même si actuellement on y note un passage à vide lié à certains manquements. L’objectif dans cet aspect c’est mettre sur pieds une compagnie professionnelle de transport pour les localités.
ADEM-AGRO, une autre dimension d’ADEM qui vise le développement des plantations.

         ADEM-AGRO se veut une société de services dans laquelle les planteurs et autres agriculteurs peuvent s’appuyer en lui confiant les plantations.

ADEM-CONSEIL en est un autre comptant près de 70 membres, ayant beaucoup d’expertise. Celui-ci, pas encore opérationnel vise à faire gagner à ADEM beaucoup de marchés dans les domaines variés.

Si au niveau des responsables de l’ADEM l’on se plaint des mentalités, un véritable frein au développement des localités, il convient que l’on passe de la théorie à la pratique, et que l’on sache qu’échouer au moment où tous les regards sont sur vous serait inacceptable. Avec l’avènement des projets dont il est fait allusion dans ce numéro d’EVEIL notamment celui du barrage, ADEM a du pain sur la planche, et doit savoir saisir la balle au bond pour prouver sa puissance. Tellement ADEM regorge d’éminences, pour pouvoir avoir une assise digne de ce nom. Thomas MBONDO KANGA mesure certainement le poids des espoirs des populations sur ADEM, lui qui regrette que nos propres enfants malheureusement ne s’intéressent pas à l’idée du développement durable que s’assigne son association.

C. GUY MINYEMECK

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